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L'Afrique subsaharienne face à l'offre de construction des infrastructures sportives ‘made in china': sens, puissances et interdépendance à partir de l'exemple de la construction du Palais des Sports de Yaoundé au Cameroun
Claude Bekombo Jabea  1@  
1 : BEKOMBO JABEA CLAUDE  (Diplomate au MINistere des relations exterieures du Cameroun et Doctorant en Droit international Université LYON III Jean Moulin(soutenance en Mars 2016))
S/C MINISTERE DES RELATIONS EXTERIEURES DU CAMEROUN BP 001 rue KONRAD ADENAUER- Tel 00237 699809940 -  Cameroun

La projection de la puissance industrielle chinoise en Afrique est indéniable aux regards du nombre croissants de sociétés chinoises qui gagnent des parts de marché importantes sur le continent[1]. La situation des différentes zones de l'Afrique n'est pas identique en termes d'intensité de la structuration communautaire et de la situation économique, c'est pourquoi l'Afrique subsaharienne semble désordonnée face à cette ruée des industries chinoise[2].

Il est question pour nous de voir comment, l'Afrique subsaharienne à partir du cas du Cameroun, réagit à cette pratique ou offre de la Chine de construction des infrastructures sportives. L'étude ne vas pas éluder les questions de respect des normes de construction et de qualité des infrastructures, de transmission des savoirs faire dans une logique d'intelligence économique ; mais elle va s'appesantir essentiellement sur la réaction, l'attitude des pays d'Afrique subsaharienne face ces propositions de construction des infrastructures sportives.

Les questions essentielles s'articuleront autour d'une part de la capacité des pays d'Afrique subsaharienne à formuler leurs besoins, à négocier, et à faire prévaloir leur norme en la matière. D'autre part de la stratégie en termes de sens de cette politique de construction d'infrastructures sportives par la Chine en Afrique à l'aune de l'exemple du Palais des Sport de Yaoundé.

Cette étude est en rapport avec l'objet du Colloque organisé dans le cadre des quatrième rencontres des études africaines en France (REAF 2016) portant sur le thème général « «Entre la Chine et l'Afrique : l'émergence de nouvelles figures sociales». Les résultats attendus permettront de savoir exactement si la réaction de l'Afrique subsaharienne à travers l'exemple du Cameroun est cohérente et coordonnée ou alors conjoncturelle et opportuniste face à l'offre chinoise de construction des infrastructures sportives.


[1] J . C. Servant : « La Chine à l'assaut du marché africain », Le Monde diplomatique, mai 2005. Voir aussi le Livre blanc du gouvernement chinois, « La voie de développement pacifique de la Chine » décembre 2005

[2] Adama Gaye, Chine-Afrique le dragon et l'autruche : Essai d'analyse de l'évolution contrastée des relations sino-africaines : saint ou impie alliance du XXIe siècle, Harmattan, 2006. Voir aussi V. Niquet, « la stratégie africaine de la Chine », Politique Etrangère, février 2006.


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